Je n'ai pas relevé de fautes dans votre dernier roman, mais j'en ai trouvé dans votre dernière chronique.
Ce ne sont pas seulement des coquilles que vous avez corrigées. Une coquille, c'est une faute typographique. Vous en relevez quelques unes, mais aussi des fautes de grammaire, une erreur de vocabulaire et une répétition. Les coquilles sont imputables aux personnes chargées de composer le texte, les autres fautes relevées à l'écrivain.
D'autre part, vous abusez dans cette chronique, comme dans de nombreuses pages de votre oeuvre, de cette formle : "mes lectrices et mes lecteurs". Le premier substantif est inutile, puiisque les personnes qu'il désigne sont englobées dans le second.
Votre formule évoque celle des politiciens : "toutes les électrices et tous les électeurs..." Elle ne se justifierait que si vous vouliez faire une distinction entre vos lecteurs, en fonction de leur sexe, par exemple : "mes lectrices m'intéressent davantage que mes lecteurs". Ce ne serait pas aimable pour ces derniers, mais irréprochable sur le plan grammatical.
Ne m'en veuillez pas, Maître. Je ne suis pas un cuiste, comme le défunt Aristide. Je n'ai fait que répondre à votre invitation.